Carte Quels sont les 51 sites industriels gourmands en eau qui s'engagent à réduire leur consommation ?

Ces sites, qui représentent 25% de la consommation d'eau de toute l'industrie, promettent de faire baisser leur utilisation de "plus de 10%" avant 2030.
Article rédigé par franceinfo
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Le site industriel de Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 7 septembre 2020. (CEDRIC JACQUOT / L'EST REPUBLICAIN / MAXPPP)

Ils figurent parmi les plus gros consommateurs du pays. Cinquante-et-un sites industriels se sont engagés à réduire leur utilisation d'eau de "plus de 10%" avant 2030 et même "davantage au-delà", a annoncé sur France 2 Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, vendredi 22 mars.

Ces 51 infrastructures représentent à elles seules "25% de la consommation d'eau de toute l'industrie française", a-t-il ajouté, avant de se rendre sur le site Novacarb, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), aux côtés du ministre de l'Industrie Roland Lescure. Quatre autres sites ont également rejoint ce plan de sobriété.

L'industrie responsable de 8% des prélèvements d'eau douce

Parmi les acteurs visés par ce plan figurent notamment plusieurs installations du géant de l'acier ArcelorMittal, une de Coca-Cola, une de Danone ou encore une de Saint-Gobain, selon une carte diffusée par le ministère de la Transition écologique. La chimie et l'agroalimentaire représentent plus de la moitié des sites concernés. Les Bouches-du-Rhône, autour de l'étang de Berre, accueillent neuf des participants au projet.

Cette annonce intervient près d'un an après le lancement du plan eau par le gouvernement. Les usages industriels représentent environ 5% de la consommation d'eau (non restituée) en France, selon les données statistiques du ministère, derrière l'agriculture (57%), la consommation d'eau potable (26%) et le refroidissement des centrales nucléaires (12%).

L'industrie est par ailleurs responsable de 8% des prélèvements d'eau douce, derrière le refroidissement des centrales électriques (51%), l'alimentation des canaux (16%), la production d'eau potable (16%) et l'agriculture (9%). Entre 2003 et 2017, le volume prélevé pour une utilisation industrielle a baissé de 29%, selon une étude (document PDF) publiée en 2020 par l'Office français de la biodiversité.

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