Centrales à charbon : elles tournent encore, malgré une fermeture définitive prévue fin mars
La France avait décidé de bannir le charbon, qui contribue au réchauffement climatique, mais fait office d'énergie d’appoint. La centrale de Saint-Avold, en Moselle, qui doit fermer à la fin du mois, tourne à plein régime, dépassant ses records de production.
Depuis le début de l’année, la centrale de Saint-Avold (Moselle) fonctionne à plein régime, appelée à l’aide pour palier l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires. Pourtant, fin mars, la centrale fermera définitivement ses portes. En attendant, elle produit 600 mégawatts, le maximum. Cet hiver, face aux craintes de pénurie d’électricité, un décret a autorisé la centrale à fonctionner 1600 heures, bien au-delà des 700 heures prévues. "Je ne comprends pas trop, surtout qu’on pensait plus du tout tourner là", confie Thierry Keller, chef de bloc.
Des projets d’énergie verte encore à l’étude
Des camions de combustibles commandés en urgence arrivent encore dans la centrale. En 2020, il avait été décidé de l'arrêter, car le charbon est nocif pour l’environnement. À l'avenir, le site devrait produire de l'énergie verte ou faire le pari de l’hydrogène. Des projets qui ne sont pas encore concrets ce qui inquiète les syndicats et les salariés.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.