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COP15 : quelles sont les solutions débattues lors de ce sommet pour enrayer l’effondrement de la biodiversité ?

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La communauté internationale est réunie à Montréal depuis le 7 décembre pour trouver un accord sur la biodiversité. Le point sur les propositions débattues dans la chronique “1 planète, des solutions”, réalisée par NOWU en partenariat avec France Info.
Chronique Une planète des solutions 9/12 La communauté internationale est réunie à Montréal depuis le 7 décembre pour trouver un accord sur la biodiversité. Le point sur les propositions débattues dans la chronique “1 planète, des solutions”, réalisée par NOWU en partenariat avec France Info. (France Info)
Article rédigé par NOWU - Esther Meunier
France Télévisions

La communauté internationale est réunie à Montréal depuis le 7 décembre pour trouver un accord sur la biodiversité. Le point sur les propositions débattues dans la chronique “1 planète, des solutions”, réalisée par NOWU en partenariat avec France Info.

Le biodiversité est au cœur des discussions de la COP15, dont les négociations finales se tiennent en ce moment : un sujet extrêmement important puisque 1 million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction selon l’IPBES, un groupe d’experts international sur le sujet.

Vers un accord majeur ?

Ces discussions doivent aboutir à la signature d’un accord majeur, le « Cadre mondial de la biodiversité pour l'après 2020 », qui peut être comparé à l’Accord de Paris pour le climat, mais version biodiversité.

Parmi les objectifs qui sont au cœur de ces négociations il y a le fait de ne plus rejeter de déchets plastiques, réduire d’au moins ⅔ le rejet de pesticides dans l’environnement, réduire les émissions mondiales de CO2, restaurer 20% des espaces dégradés par les humains ou encore transformer au moins 30 % des zones terrestres et maritimes en aires protégées, un sujet qui fait énormément débat.

Protéger 30% de la planète, une bonne solution ?

C’est l’objectif surnommé 30 x 30, pour 30% de la surface du globe protégée d’ici à 2030. Sur le papier, c’est une très belle ambition, mais qui souffre de quelques contestations puisque les aires protégées ne sont pas toujours exemplaires.

D’abord, les protections mises en place ne sont pas toujours réellement respectées, ce qui en fait des « aires protégées de papier » selon certains activistes.

Ensuite, certaines sont parfois créées là où vivent des peuples autochtones, qui sont expulsés dans certains cas, ce qui mène à des violations de leurs droits humains. Pourtant ces communautés autochtones jouent un grand rôle dans la protection de la biodiversité, comme l’explique Adriani Maffioletti, une jeune activiste brésilienne d’origine Guarani.

Nous ne représentons que 5% de la population mondiale, mais nous protègeons plus de 80% de la biodiversité sur la planète.

Adriani Maffioletti, jeune activiste brésilienne d'origine Guarani

Sur ce sujet, l’espoir c’est au minimum que soient intégrées dans l’accord des garanties sur le consentement libre et éclairé des peuples autochtones, voire qu’il permette de déclarer leurs territoires comme protégés en laissant les communautés locales en prendre soin comme elles le font déjà depuis longtemps.



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