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Pollution : les zones à faibles émissions partagent les automobilistes

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Pollution : les zones à faible émission partagent les automobilistes
Article rédigé par France 2 - M.Lassaga, D.Breysse, O.Combe, B.Jacques
France Télévisions
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Des épisodes de pollution aux particules fines sont à l'origine de la création des zones à faibles émissions. Parmi elles, Toulouse qui était en alerte pollution, lundi 13 février. Mais sur place, la mesure suscite de plus en plus de réticences.

À Toulouse (Haute-Garonne), quasiment toute la ville est fermée aux véhicules Crit’Air 4 et 5 depuis un mois à cause de la zone à faibles émissions (ZFE). Gilles Albert habite hors de la ZFE. Pour aller voir ses amis le soir, il utilise sa voiture diesel datant de 2001, catégorie Crit’Air 4. "Là, on arrive en zone ZFE, je deviens un affreux délinquant dans une voiture considérée comme vieille et polluante. Je pense que là, c’est pas possible d’accepter quelque chose comme ça", peste-t-il.

Plus d’aides financières

L'automobiliste pourrait acheter une autre voiture mais la sienne consomme peu et coûte peu cher à l’entretien. "Si on veut baisser la pollution, il faut baisser le nombre de voitures en ville et pour ça, il faut développer les transports en commun, les pistes cyclables, les parcs relais voitures", propose Gilles Albert qui crie à l’injustice. Davy Petris possède lui aussi un véhicule qui ne peut plus circuler en ZFE mais il n’a pas les moyens d’acheter une nouvelle voiture. Un collectif demande plus d’aide financières de la part de l’État pour changer de véhicule. 

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