Dernier round de négociations avant la conférence sur le climat à Paris
Certes le texte a bien maigri, il ne fait plus qu'une vingtaine de pages contre une centaine il y a un mois. Mais il joue encore sur les mots et inscrit des notions parfois contraires. Va-t-on décider d'un pic des émissions mondiales ou d'être neutre en carbone ce qui peut vouloir dire polluer d'un côté mais replanter des arbres de l'autre pour compenser ? Bref les délégués pourraient encore s'écharper sur ces notions.
Cette semaine pourtant c'est la dernière ligne droite pour que le processus de discussion aboutisse à un texte avant la conférence de Paris. Laurent Fabius aimerait beaucoup que les délégués se mettent d'accord et qu'ils ne restent que quelques détails à régler au Bourget. Cela éviterait à la France en tant que présidente de la conférence d'avoir à trouver dans l'urgence un autre texte d'accord.
Même si la plupart des pays font preuve de bonne volonté – plus de 150 ont donné leur contribution à la lutte contre le changement climatique – elles sont encore loin de permettre de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés. La question des financements doit aussi avancer. L'OCDE a comptabilisé 62 milliards de dollars pour le climat. Reste à en trouver près de 40 pour atteindre la somme promise à Copenhague pour aider les pays à s'adapter au climat futur.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.