Marseille a mis en place une Zone à faible émission (ZFE). L’objectif : empêcher aux véhicules les plus polluants de circuler et de stationner. Cela concerne tous les véhicules diesels qui datent d’avant 2006. Mais cette mesure ne ravit pas certains commerçants et entrepreneurs, qui possèdent des véhicules anciens.
Dans l’hypercentre de Marseille (Bouches-du-Rhône), ces véhicules Crit’Air 4 garés sont désormais en infraction. Après les Crit’Air 5, c’est la deuxième phase du déploiement de la zone à faible émission là-bas. L’objectif : bannir les vieux diesel du centre-ville pour limiter les émissions de polluants, mais le principe est loin de faire l’unanimité auprès des Marseillais. "Les gens qui ont beaucoup d’argent par exemple, ils ont une voiture avec les Crit’Air pour rentrer dans les villes (…) donc c’est encore discriminatoire", estime un habitant.
Pas d'alternative suffisante en matière de transport
ÀMarseille pourtant, la qualité de l’air ne cesse de se dégrader, mais faute de pouvoir encore offrir suffisamment d’alternative en matière de transport notamment, la ville l’avoue, la verbalisation n’est pas sa priorité. En France, 11 agglomérations étaient concernées par ces zones à faible émission. Mais il y a un mois, le gouvernement assouplit le dispositif pour les villes où l’on respire mieux. Elles ne sont plus que cinq à devoir aller jusqu’à l’interdiction des Crit’Air 3 en 2025. Difficile encore de mesurer l’impact de ces ZFE sur la pollution.
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