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Le Creusot : "A ce stade, aucune question ne remet en cause la sûreté des composants", selon Areva

Les Échos ont révélé ce lundi des soupçons de falsification des dossiers de fabrication d'équipements dans l'usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire). Sur France Info, le porte-parole d'Areva reconnait des "anomalies" sans que rien, à ce stade de l'enquête, ne mette en doute "l'intégrité des pièces".
Article rédigé par franceinfo
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  (Le site Creusot Forge, d'Areva. © Bony/SIPA)

Le journal Les Échos a révélé lundi des soupçons de falsification dans les dossiers de fabrication des composants nucléaires produits dans l'usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire). C'est de ce site, Creusot Forge, qu'est sortie la cuve de l'EPR de Flamanville.

"A ce stade de l'investigation, aucune question ne remet en cause la sûreté des composants", a voulu rassurer mardi David Emond, porte-parole d'Areva, sur France Info. "Sur la base des dossiers que nous avons déjà réexaminés, nous n'avons pas identifié de sujets qui mettent en doute l'intégrité des pièces" a précisé le directeur de la division fabrication.

"A ce stade de l'investigation, aucune question ne remet en cause la sûreté des composants" (David Emond, porte-parole d'Areva)

Pour l'heure, David Emond a admis qu'"à ce stade de l'audit qualité, nous avons des anomalies que nous sommes en train de caractériser. Nous voyons des informations manquantes, des valeurs contradictoires que nous avons besoin d'analyser avec nos experts techniques pour comprendre ce qu'il s'est passé et quelles sont les conséquences pour l'intégrité et la sûreté des composants concernés."

Malgré tout, le porte-parole d'Areva est resté prudent : "Nous ne confirmons pas des falsifications mais nous ne l'excluons pas non plus." David Emond a précisé que "les premiers résultats des analyses seront transmis sous 15 jours à l'autorité de sûreté nucléaire."

 

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