Les sept sites nucléaires à surveiller selon l'ASN
Les sites
nucléaires français devront se contenter d'une mention assez bien. Dans son
rapport annuel 2013, l'Autorité de Sureté Nucléaire (ANS)
qui explore 2.191 inspections l'agence note encore des incidents persistants même
si globalement ce rapport juge la situation "assez satisfaisante".
Pour Pierre-Franck
Chevet, président de l'ANS, il y a malgré tout "une persistance d'incidents". Deux mauvais élèves ont
été évoqués. D'abord la Hague et le site d'Areva qui n'a toujours pas résolu le
problème récurrent de déchets anciens mal conditionnés.
Une mauvaise note aussi
pour le site de Romans, en Isère, et de son usine de combustible FBFC dont la sûreté
n'est pas assurée selon l'ANS. Un autre secteur inquiète
l'ANS, c'est celui de l'imagerie médicale. L'ANS pointe du doigt les doses trop élevées et pas toujours justifiées reçues
par les patients lors d'examens préventifs.
7 centrales pointées du doigt
Au total, 7 centrales sont pointées du doigt. Celles du Bugey dans l'Ain, de Chinon en Indre-et-Loire et de Civaux dans la Vienne jugées "en retrait dans le domaine de la sûreté nucléaire. Le rapport épingle également la centrale de Cattenom en Moselle pour la qualité de sa radio protection. Belleville-sur-Loire dans le Cher et Chooz dans les Ardennes sont également cités comme de mauvaises élèves. Chooz, par exemple "devra améliorer le pilotage de la surveillance des prestataires" explique le rapport. Enfin, la centrale de
Cattenom en Moselle est pointée du doigt en matière de radioprotection.
Sur la question du radon,
ce gaz radioactif naturel qui pose actuellement problème dans 31 départements. En
France entre 10 et 15 % des cancers du poumon sont attribuables au moins en partie au gaz
radon. L'ANS en appelle à des mesures dans l'habitat privé.
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