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Les verts mettent en avant la création d'emplois

Les investissements dans les énergies renouvelables devraient permettre de créer de nombreux emplois
Article rédigé par France2.fr
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La filière éolienne française emploie aujourd'hui environ 7.000 personnes. (© France 3)

Les investissements dans les énergies renouvelables devraient permettre de créer de nombreux emploisLes investissements dans les énergies renouvelables devraient permettre de créer de nombreux emplois

Dans un rapport publié lundi à Bruxelles, l'organisation écologiste Greenpeace affirme qu'à chaque emploi perdu dans les secteurs polluants correspondra sept nouveaux emplois grâce aux énergies renouvelables au cours des dix prochaines années.

Au total, ce sont près de 350.000 nouveaux postes qui pourraient voir le jour dans l'Union européenne.

"Cette étude (de Greenpeace) démontre que les énergies renouvelables sont cruciales pour affronter à la fois le changement climatique et la crise économique", déclare pour sa part Christine Lins, secrétaire général du Conseil pour les énergies renouvelables (EREC) citées dans le communiqué ajoutant qu' "Actuellement, 450.000 personnes travaillent dans les secteurs des énergies renouvelables en Europe pour un chiffre d'affaires de plus de 45 milliards d'euros".

Selon Greenpeace, "l'abandon des énergies sales et le passage aux sources d'énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique va non seulement permettre de réduire les émissions de CO2 des pays de l'OCDE de 470 millions de tonnes, mais aussi de créer d'ici à 2020 30% d'emplois de plus que si nous continuions à investir dans les sources d'énergies fossiles et nucléaires".

La crise, une opportunité pour changer


Jeudi à Lisbonne, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) Nobuo Tanaka a lui aussi plaidé pour une révolution énergétique. "La crise actuelle doit être vue comme une opportunité" dans le développement des énergies propres, a-t-il lors d'une conférence destinée à faire le bilan sur la politique énergétique du Portugal de ces quatre dernières années (2004-2008).

Mettant en garde contre la tentation de "réduire les investissements" dans ce domaine en période de crise, il a appelé les gouvernements à "envoyer des signes positifs aux investisseurs".

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