Procès des anti-bassines de Sainte-Soline : les organisateurs à nouveau devant la justice

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Mardi 28 novembre, les organisateurs de la manifestation interdite du 25 mars sont une nouvelle fois devant la justice. Ils sont accusés de dégradations et de vols, commis en marge d’une mobilisation contre les mégabassines de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres.
Procès des anti-bassines de Sainte-Soline : les organisateurs à nouveau devant la justice Mardi 28 novembre, les organisateurs de la manifestation interdite du 25 mars sont une nouvelle fois devant la justice. Ils sont accusés de dégradations et de vols, commis en marge d’une mobilisation contre les mégabassines de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - G. Papin
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Mardi 28 novembre, les organisateurs de la manifestation interdite du 25 mars sont une nouvelle fois devant la justice. Ils sont accusés de dégradations et de vols, commis en marge d’une mobilisation contre les mégabassines de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres.

Des affrontements d’une rare violence entre gendarmes et militants écologistes… Le 25 mars dernier, dans les Deux-Sèvres, la manifestation interdite contre les bassines agricoles de rétention d’eau tourne au pugilat. Neuf responsables d’associations écologistes et de syndicats sont convoqués devant la justice. La première fois, c’était le 8 septembre, des milliers de personnes étaient venues pour soutenir les huit accusés. Seulement, après 8 heures de débats, le tribunal avait suspendu l’audience et l’avait reportée au 28 novembre.

Des manifestations jugées "vitales" par les organisateurs

Au palais de justice de Niort (Deux-Sèvres), les prévenus vont à nouveau récuser les mises en accusation. "On va être dans le tribunal pour quelque chose d’absurde, qui ne devrait pas exister. (…) Ce qui est absolument problématique, c’est d’interdire ces manifestations qui sont absolument vitales, essentielles", assure l’un des prévenus. Certains organisateurs de la manifestation doivent répondre de vols ou de dégradations. Les mis en cause encourent jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. 

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