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Monsanto souhaite se mettre au bio

Le géant de l'agrochimie s'est allié à une entreprise danoise afin de développer des solutions de "lutte biologique" dans les champs. Une annonce qui fait peur aux autorités françaises qui face à ces énormes machines industrielles redoutent de ne pas être à la hauteur pour parvenir à un réel contrôle de ces activités. 
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Monsanto s'intéressent
de plus en plus aux solutions de "lutte biologique" dans les champs
ce qui effraie les autorités françaises

Pour réduire l'usage des
pesticides, herbicides et autres fongicides et pour doper les productions
végétales, certains agriculteurs ont recours à des produits naturels dits de biocontrôle.

Des insectes et des champignons

Il s'agit d'insectes comme
par exemple les coccinelles qui  mangent
les pucerons ou de des champignons, bactéries ou phéromones. Des solutions bios
mais difficiles à produire à grande échelle.

Plusieurs grands fabricants
de produits phytosanitaires se lancent dans le secteur. En décembre dernier,
l'américain Monsanto s'est allié au danois Novozymes, numéro un mondial des
enzymes alimentaires et industrielles.

La France a une longueur d'avance

Selon ce géant de
l'agrochimie, l'industrie des produits biologiques agricoles représente
aujourd'hui environ 2,3 milliards de dollars par an (1,6 milliard d'euros).

"Face aux géants de
la chimie, il faut qu'on crée des géants du biocontrôle
" prévient Stéphane
Le Foll.
Le ministre de l'Agriculture qui veut profiter de la longueur d'avance que
la France possède dans ce domaine. en effe, une vingtaine de petites et moyennes
entreprises très innovantes travaillent déjà sur ce terrain de la lutte biologique.

 

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