L'influence des lobbies dans les décisions européennes est souvent pointée du doigt. Qu'en est-il vraiment ? La journaliste Anne Sylvain fait le point en plateau.
Bruxelles (Belgique) est la deuxième capitale mondiale du lobby après Washington (États-Unis). Entre les organisations, les syndicats et groupements professionnels, les cabinets de consultants et les ONG, ce sont pas loin de 25 000 lobbyistes qui sont enregistrés dans la capitale belge. "Mais il devrait y en avoir sans doute beaucoup plus", précise la journaliste Anne Sylvain en plateau. Google dépense ainsi chaque année 6 millions d'euros dans le lobbying, devant Microsoft (5 millions d'euros), Facebook (3,5 millions) ou Amazon (1,7 million).
Un registre de transparence instauré depuis 2011
Récemment, l'Europe a aussi prolongé l'utilisation du glyphosate de 5 ans malgré l'opposition de certains pays, dont la France. Les industriels comme Monsanto ou les syndicats industriels sont ainsi intervenus pour faire pencher la balance. Pour limiter l'influence des lobbies, les lobbyistes qui veulent rencontrer un membre de la Commission européenne doivent depuis 2011 s'inscrire sur un registre. Mais celui-ci n'est pas obligatoire pour les États ni pour les députés européens.
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