Les temps forts du premier débat des Européennes
Pendant près de trois heures, les têtes de listes des principaux partis ont pu s'exprimer, dans la soirée du jeudi 4 avril, pour un débat à 12 candidats inédit.
12 candidats avec deux camps bien tranchés. D'un côté les pro-européens. De l'autre les partisans de la souveraineté nationale ou de la sortie de la France de l'Union européenne. Un débat difficile à tenir, tant les candidats ont eu du mal à ne pas couper la parole de leur voisin ou de leur adversaire. Très vite, les questions migratoires se sont imposées. François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains a par exemple affirmé que "la crise migratoire n'a pas encore commencé. L'explosion démographique du continent africain n'a pas encore commencé".
La fin du glyphosate voulue par tous les candidats
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a pour sa part déclaré : "Si l'Europe avait eu la fermeté de l'Australie, il n'y aurait pas de morts en Méditerranée parce que les migrants et les passeurs sauraient que systématiquement les personnes sont sauvées et raccompagnées sur le continent africain." Seule une question d'environnement a recueilli l’unanimité des candidats : la fin du glyphosate d'ici 2022 dans toute l'Union européenne à l'exception de Yannick Jadot, le candidat des verts, qui s'est abstenu prônant une sortie immédiate.
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