Cet article date de plus d'un an.

Un Britannique a nagé 500 km dans un fleuve de New York pour alerter sur la pollution des eaux

Lewis Pugh est arrivé mercredi à Battery Park, sur la pointe sud de Manhattan. C'est là que se rencontrent l'Hudson River, l'East River et l'océan Atlantique.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le nageur britannique Lewis Pugh, le 13 septembre 2023, dans l'Hudson River, à New York. (ED JONES / AFP)

Un exploit à la force des bras et des jambes. Un nageur d'endurance britannique a bouclé, mercredi 13 septembre, son épreuve de 500 km de nage dans le fleuve Hudson, à New York, pour sensibiliser sur la pollution des eaux. "Il y a 50 ans, c'était l'un des cours d'eau les plus pollués de la planète", a lancé Lewis Pugh, athlète de 53 ans, en arrivant à Battery Park, sur la pointe sud de Manhattan où se rencontrent l'Hudson River, l'East River et l'océan Atlantique. 

Lewis Pugh, "parrain de l'ONU pour les océans", a réalisé cette performance quelques jours avant l'assemblée générale des Nations unies, qui a lieu la semaine prochaine. Elle ouvrira aux signatures des Etats membres le traité international pour protéger la haute mer. 

"Nous devons avoir des fleuves propres et sains", a dit le patron de la fondation qui porte son nom en se félicitant que l'Hudson ait été dépollué depuis les années 1970. Cela lui a permis d'y nager depuis sa source, dans les monts Aridonracks, jusqu'à son embouchure dans la baie new-yorkaise : 500 km de descente sans assistance durant 32 jours, avec évidemment des pauses pour manger et dormir la nuit.

Une source d'inspiration ?

Lewis Pugh espère désormais que sa performance en "inspirera" d'autres pour sensibiliser à la dépollution des fleuves et des rivières. D'autres militants écologistes "pourront se dire : 'Si on l'a fait pour l'Hudson, on peut le faire pour notre cours d'eau et le sauver'", a expliqué à la presse Lewis Pugh. Il a raconté qu'avant sa dépollution, le fleuve mythique de New York changeait quotidiennement de couleur en fonction de qui y était déversé par les industries.

Le Britannique, qui a aussi la nationalité sud-africaine, a déjà nagé dans des eaux de l'Antarctique, du pôle Nord et de la mer Rouge pour alerter l'opinion publique mondiale sur la nécessité de préserver les fleuves, rivières, mers et océans de la planète.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.