: Vidéo Référendum sur le climat : "Il y a un risque politique que le président Emmanuel Macron assume", salue Christophe Castaner
"Il ne s'agit pas de soutenir le président de la République" avec ce référendum, assure le président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale.
"Il y a un risque politique que le président Emmanuel Macron assume", a déclaré Christophe Castaner, le président du groupe La République en marche (LREM) à l'Assemblée nationale, mercredi 16 décembre sur franceinfo, après l’annonce par le chef de l'Etat lundi d’un référendum pour inscrire la préservation de l’environnement et de la biodiversité dans la Constitution.
Christophe Castaner, qui votera "à 252%" en faveur de l'organisation de ce référendum, "ne veut pas préjuger du débat parlementaire". Mais il "n'imagine pas une seconde que [ses] collègues sénateurs, fussent-ils d'une majorité différente de celle à laquelle [il] appartient, considèrent que les notions de biodiversité, d'environnement, de lutte contre le réchauffement climatique n'ont pas leur place dans la Constitution".
Pas en même temps que les élections régionales
L'ancien ministre de l'Intérieur ne sait pas quand le référendum sera organisé, mais il écarte un rendez-vous au même moment que les élections départementales et régionales, prévues en mars 2021. "Je sais déjà qu'organiser deux élections le même jour ce sera compliqué, en organiser trois dans le même bureau de vote sera encore plus compliqué."
Interrogé au sujet de Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, qui a d'ores et déjà promis de voter contre le référendum, Christophe Castaner a évoqué un réflexe "pavlovien" : "On lui dit oui, il répond non, c'est habituel. [...] Mais il ne s'agit pas de soutenir le président de la République" avec ce référendum, assure l'ancien ministre.
Enfin, Christophe Castaner affirme que la volonté de la majorité est de "reprendre la quasi-totalité des propositions portées" par la Convention citoyenne pour le climat. "100% de ce qui relève de la loi sera pris dans la loi, le reste relève de politiques réglementaires", a rappelé le député.
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