"Je n'ai pas peur" : 500 000 personnes ont manifesté à Barcelone après les attentats en Catalogne
La police a estimé la foule à un demi-million de personnes. Parmi les slogans des pancartes brandies par la foule revenaient ceux-ci : "Non à l'islamophobie!" et "La meilleure réponse : la paix!"
Ce qu'il faut savoir
Parmi les slogans des pancartes brandies par la foule revenaient ceux-ci : "Non à l'islamophobie!" et "La meilleure réponse : la paix !" Samedi 26 août, 500 000 personnes ont manifesté à Barcelone en réaction aux attentats jihadistes meurtriers des 17 et 18 août qui ont fait 15 morts et 126 blessés. Avant 18 heures et le début officiel du rassemblement, les manifestants se sont massés aux abords du tracé de la marche, entre Passeig de Gràcia et la Plaça de Catalunya.
Vendredi, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, avait appelé "tout le monde à participer" à cette manifestation organisée par le gouvernement catalan et la mairie de Barcelone, avec le mot d'ordre "No tinc por" ("Je n'ai pas peur", en catalan.)
D'autres villes marchent avec Barcelone. D'autres manifestations sont d'ailleurs annoncées à Madrid et dans d'autres villes espagnoles, comme Valence ou Vigo. La veille, plus de 16 000 personnes ont défilé contre le terrorisme à Cambrils, cité balnéaire catalane où une femme a été tuée dans une autre attaque, survenue quelques heures après celle de Barcelone.
Des tensions avec les séparatistes. "Avec toute la société catalane et toute l'Espagne, nous redonnerons un message d'unité et de rejet du terrorisme et d'affection pour la ville de Barcelone", a assuré Mariano Rajoy. Jusqu'alors, il était plutôt accusé de jeter de l'huile sur le feu des dissensions avec le gouvernement séparatiste de Catalogne. Le roi Felipe, qui défilera également, pourrait ainsi être "entouré de drapeaux séparatistes", relève The Spain Report.
Les six terroristes tués. Revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI), les attentats de Catalogne ont été perpétrés par six Marocains âgés de 17 à 24 ans ayant grandi ensemble dans une petite ville des Pyrénées catalanes. Tous ont été tués par la police.