Catalogne : le président Carles Puigdemont ne convoque pas d'élections anticipées
Le président catalan devait s'exprimer face aux médias, jeudi, en début d'après-midi.
Ce qu'il faut savoir
Le président catalan, Carles Puigdemont, a annoncé jeudi 26 octobre qu'il ne convoquerait pas d'élections anticipées dans la région. Le séparatiste a expliqué qu'il n'avait pas obtenu les garanties nécessaires pour organiser le scrutin. Suivez la situation en direct sur franceinfo.
Une lettre adressée au Sénat. Carles Puigdemont estime que la mise sous tutelle de sa région "dépossèdera le peuple de Catalogne de ses institutions" ,dans une lettre adressée jeudi 26 octobre au Sénat. "Pour résoudre ce que le gouvernement de l'Etat a qualifié de 'grave situation extraordinaire', on va créer une situation extraordinaire encore plus grave en arrachant à la Catalogne son autonomie politique", écrit-il.
Une atteinte "frontale" à la Constitution. Carles Puigdemont a estimé dans cette lettre que la mise sous tutelle de la Catalogne porterait "frontalement" atteinte à plusieurs articles de la Constitution espagnole. Sa majorité séparatiste avait toutefois fait fi de la Constitution, en organisant un référendum d'autodétermination interdit le 1er octobre
Le Sénat tranchera. La Chambre devra décider, en séance plénière, si elle accorde à Mariano Rajoy, au titre de l'article 155 de la Constitution, le pouvoir de destituer l'exécutif indépendantiste catalan. Cette mesure signifierait également la mise sous tutelle de la police de Catalogne, de son Parlement, de ses médias publics, le tout pour six mois, le temps d'organiser début 2018 dans la région des élections.