Espionnage américain : la classe politique française s'indigne
Le Premier ministre a dénoncé des pratiques "inacceptables" pour un pays ami et réclame un code de bonnes conduites.
La fermeté pour montrer son indignation. Suite aux révélations de WikiLeaks, Manuel Valls dénonce des faits inacceptables. Il réclame un code de bonnes conduites entre les pays alliés. "Les États-Unis doivent reconnaître non seulement le danger que de tels agissements font poser sur nos libertés, mais aussi tout faire pour réparer les dégâts que cela occasionne", a assuré le chef du gouvernement.
Conseil de défense réuni en urgence, entretien téléphonique entre François Hollande et Barack Obama, convocation de l'ambassadrice des États-Unis... Une dramatisation mise en scène ce mercredi 24 juin. Mais à la sortie de l'hémicycle, les Parlementaires ne sont pas dupes. "Ça fait partie des postures", assure au micro de France 3 le député UDI de l'Eure Hervé Morin.
Des sanctions plus radicales
L'opposition réclame des sanctions plus radicales. "Il devrait même y avoir l'expulsion de certains diplomates", explique Éric Ciotti, député du groupe Les Républicains.
"Des excuses publiques seraient la moindre des choses", déclare pour sa part Marion Maréchal-Le Pen. La députée FN invite également à "cesser immédiatement toute négociation sur le traité transatlantique". Cette affaire intervient alors que la loi très controversée sur le renseignement doit être définitivement adoptée au Parlement ce mercredi soir.
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