Espionnage américain : "Pour la Maison Blanche, tout cela appartiendrait au passé"
Après les révélations de WikiLeaks, François Hollande et Barack Obama se sont parlé au téléphone mercredi 24 juin. Valérie Astruc fait le point.
Suite aux révélations de WikiLeaks sur l'espionnage de trois présidents français par la NSA, Valérie Astruc revient sur l'appel entre François Hollande et son homologue américain.
"Le président Obama a répété à François Hollande ce qu'il lui avait déjà dit lors de sa visite d'État à Washington en 2014, à savoir que les États-Unis n'espionnent pas et n'espionneront plus les dirigeants alliés", explique la journaliste de France 3.
"Mais Barack Obama, comme son entourage, s'est bien gardé de commenter les faits. Il n'est pas question de démentir que trois chefs d'État français ont été écoutés", indique Valérie Astruc.
"Un décret interdisant les écoutes"
"En fait, pour la Maison Blanche, tout cela appartiendrait au passé. De fait, depuis les premières révélations WikiLeaks en 2013, Barack Obama a bien signé un décret interdisant les écoutes de chefs d'États alliés, sauf si la sécurité nationale est en cause. Officiellement, l'Élysée n'est plus surveillé par les 'grandes oreilles' américaines depuis plus d'un an", précise enfin la journaliste.
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