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Assistants du FN : Marine Le Pen contre-attaque avec une plainte

Alors que le Parlement européen a confirmé lundi soir avoir saisi l'organisme anti-fraude de l'UE d'éventuelles irrégularités financières commises par le Front national, Marine Le Pen annonce elle une "plainte pour dénonciation calomnieuse".

franceinfo

Radio France

Publié le 10/03/2015 06:00 Mis à jour le 10/03/2015 06:45

Temps de lecture : 1min

(Marine Le Pen a réagi aux soupçons de Martin Schulz © REUTERS | Charles Platiau)

Le Parlement européen a saisi lundi l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) au sujet de vingt assistants parlementaires travaillant pour le Front national. D’après les révélations du journal Le Monde , ils sont soupçonnés de ne pas travailler pour l'institution. Certains occuperaient des postes stratégiques au FN, d’autres conseilleraient directement sa présidente Marine ou Jean-Marie Le Pen, son père et président d'honneur. Ces assistants parlementaires sont pourtant rémunérés par l'Union européenne. Selon Le Monde , le préjudice s'élèverait sur la législature actuelle à 7,5 millions d'euros.

Vingt assistants du FN au Parlement européen visés par une procédure pour fraude http://t.co/Xr5qA9loXZ
— Le Monde Politique (@lemonde_pol) March 9, 2015

Saisi du dossier, l’Olaf devra décider de l’opportunité d’ouvrir une enquête, qui prendrait plusieurs mois.

Vive et rapide réaction au FN

Marine le Pen a décidé de contre-attaquer avant même la décision de l'office anti-fraude. La présidente du Front national a annoncé sur Twitter son intention de déposer "une plainte pour dénonciation calomnieuse".

.@manuelvalls mobilise ses amis socialistes contre le @FN_officiel : le président du Parlement européen sort la grosse caisse. 1/2
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) March 9, 2015

Une plainte sera déposée contre lui pour dénonciation calomnieuse. 2/2 #TweetPrécédent MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) March 9, 2015

Sur son compte Twitter, le vice-président du Front national Florian Philippot a ironisé sur les soupçons visant son parti.

Dans le fond, Schultz a raison...Nos assistants ne travaillent pas pour l'Union Européenne mais contre elle !
— Florian Philippot (@f_philippot) March 9, 2015

Puis Florian Philippot a accusé le Premier ministre, Manuel Valls, d'être à l'origine de la saisie de l'Olaf et d'avoir sollicité le président du Parlement, Martin Schulz, pour "monter une affaire bidon ".