Un attentat kamikaze en Russie tue six personnes
Une femme kamikaze originaire du Daguestan est à l'origine de l'explosion, selon les premiers éléments de l'enquête.
Les autorités russes ont ouvert, lundi 21 octobre, une enquête pour "attentat terroriste, meurtre et trafic d'armes et d'explosifs" après l'explosion d'un autobus à Volgograd (sud de la Russie) qui a fait six morts et de nombreux blessés. "Six personnes ont été tuées ainsi que la femme kamikaze", a précisé un porte-parole du comité d'enquête russe.
Trente-deux personnes ont été hospitalisées à la suite de l'attentat, dont "sept dans un état extrêmement grave", a indiqué le comité d'enquête dans un communiqué. Le comité anti-terroriste a mis en place une cellule de crise qui "fait en sorte d'éviter de nouvelles explosions". Aucun bus de la ligne concernée ne circule lundi après-midi à Volgograd, a indiqué le représentant d'une entreprise de transport, cité par l'agence Ria Novosti.
Une kamikaze musulmane originaire du Daguestan
Le ministère de l'Intérieur russe a affirmé qu'une femme kamikaze originaire du Daguestan avait perpétré cet attentat, indique à francetv info le correspondant de France 2 à Moscou, Alban Mikoczy. Les autorités ont retrouvé ses papiers sur les lieux du drame. La bombe, de fabrication artisanale, était dans le volumineux sac à dos que portait la femme voilée.
Agée de 30 ans, Naïda Assialova, 30 ans, habitante de Makhatchkala, capitale du Daguestan, s'était convertie récemment à l'islam. Selon les enquêteurs, elle avait fait ses études à Moscou où elle a fait la connaissance de son futur époux, qu'elle a "enrôlé" dans la mouvance islamiste armée.
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