75e anniversaire de la libération d'Auschwitz : Benyamin Nétanyahou appelle à agir contre les "tyrans de Téhéran"

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Jérusalem Macron - commémorations Shoah

Des milliers de policiers et autres forces de sécurité quadrillent Jérusalem pour l'arrivée des dirigeants.

Ce qu'il faut savoir

"J'appelle tous les gouvernements à joindre l'effort vital pour faire face à l'Iran". A l'ouverture des commémorations du 75e anniversaire de la libération du camp nazi d'Auschwitz, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a exhorté jeudi 23 janvier la communauté internationale à prendre des mesures rapides contre "les tyrans de Téhéran" afin d'éviter une "autre Shoah".

Des commémorations au Mémorial Yad Vashem. Le président russe, Vladimir Poutine, le prince Charles, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, et Reuven Rivlin doivent prononcer les principaux discours pour commémorer la mémoire des millions de Juifs assassinés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Pologne absente. Varsovie craint que Vladimir Poutine, qui doit prononcer deux discours, n'accuse à nouveau la Pologne d'antisémitisme. Et qu'il ne fasse la promotion de sa "politique historique" consistant à faire l'éloge de l'URSS, en faisant oublier son pacte de 1939 avec l'Allemagne nazie.

Tensions avec Vladimir Poutine. Le tout se déroule sur fond de tensions avec Vladimir Poutine, qui a récemment accusé la Pologne d'avant-guerre de collusion avec Hitler et d'antisémitisme. Le président russe doit inaugurer à Jérusalem un monument en l'honneur des victimes du siège de Leningrad par les nazis, fatal à au moins 800 000 personnes de 1941 à 1944.

Entretien avec Mahmoud Abbas. Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, ainsi que le prince Charles, doivent aussi se rendre en Cisjordanie occupée afin de s'entretenir, séparément, avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Ce dernier devrait évoquer le "plan de paix" que Washington doit encore présenter mais qui est déjà boycotté par les Palestiniens, ainsi que le soutien américain aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée et le projet israélien d'annexion de la vallée du Jourdain.