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Accident de train en Espagne : le conducteur affirme avoir été victime d'une confusion

Francisco José Garzón Amo, accusé d'homicides par imprudence après la mort de 79 personnes dans le déraillement de son train, s'est défendu pour la première fois devant le juge en charge de l'enquête.

Article rédigé par franceinfo
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Francisco José Garzón Amo, le conducteur du train accidenté de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), à sa sortie du commissariat de police de la ville, le 28 juillet 2013. (RAFA RIVAS / AFP)

Francisco José Garzón Amo a parlé. Le conducteur du train qui a déraillé à l'approche de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), causant la mort de 79 passagers, s'est expliqué pour la première fois devant la justice. Selon le journal local La Voz de Galicia daté du lundi 29 juillet, Garzón a expliqué avoir été distrait au moment d'aborder la courbe dangereuse, et avoir pensé qu'il se trouvait sur un autre tronçon de la voie.

Un freinage au dernier moment, en vain

Francisco José Garzón Amo a été mis en examen pour homicides par imprudence quatre jours après l'accident. Plusieurs éléments laissent penser qu'il circulait à la vitesse de 190 km/h, au lieu des 80 km/h autorisés sur le virage nommé "A Grandeira". 

Le cheminot de 52 ans, expérimenté, avait jusqu'ici refusé de s'exprimer devant les policiers. Il a finalement esquissé une ligne de défense devant le juge en charge de l'enquête. Selon La Voz de Galicia, il aurait assumé la responsabilité du drame, estimant qu'aucune défaillance technique n'était en cause. Garzón aurait expliqué avoir réalisé trop tard son erreur, et effectué un freinage au dernier moment. En vain.

Un deuxième conducteur se trouvait dans le train au moment de l'accident, mais comme simple passager : selon la télévision espagnole ABC, il devait prendre le relais de Garzón plus loin, et ne se trouvait pas dans la cabine du conducteur. Francisco José Garzón Amo risque jusqu'à quatre ans de prison et six ans d'interdiction d'exercer son métier.

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