: Vidéo Accident de train en Espagne : le conducteur défendu par son village natal
Placé en garde à vue pour "imprudence", Francisco José Garzon Amo est soupçonné d'avoir roulé beaucoup trop vite dans un virage dangereux et d'avoir causé la mort de 78 personnes, mercredi à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Sa photo, l'air hébété, le visage ensanglanté après l'accident, a fait le tour du monde. Francisco José Garzon Amo, le conducteur du train dont le déraillement, mercredi à Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le nord-ouest de l'Espagne, a fait 78 morts, est soupçonné d'avoir roulé beaucoup trop vite dans un virage dangereux : à 190 km/h sur un tronçon où la vitesse était limitée à 80 km/h. Et s'il a refusé de répondre aux questions des enquêteurs, vendredi 26 juillet, personne, dans son village natal, ne veut croire à sa culpabilité.
L'homme de 52 ans, cheminot depuis plus de trente ans et fils de cheminot, est originaire de Monforte de Lemos, un village de Galice à une centaine de kilomètres du lieu du drame. "Ici, vous ne trouverez personne qui dira du mal de lui", assure une ancienne voisine. "C'est impensable qu'il soit responsable", renchérit un ex-collègue de son père.
"Ça ne peut pas être seulement de sa faute"
Un ancien contrôleur, devenu directeur du musée du chemin de fer local, en est persuadé : Francisco José Garzon Amo ne peut pas être le seul responsable. "Ça ne peut pas être seulement de sa faute. On se demande tous ce qui n'a pas marché. Il n'y a pas de système infaillible", plaide-t-il.
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