Cet article date de plus de neuf ans.

Copenhague : "Son cri de haine, plus terrifiant que les coups de feu"

Une attaque dans une synagogue puis un centre culturel a fait deux morts et cinq blessés à Copenhague ce week-end. France Info a recueilli le témoignage d'un journaliste qui a assisté à la scène.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le centre culturel attaqué à Copenhague © Maxppp)

Peu de témoignages nous sont parvenus sur ce qui s’est passé à l’intérieur du centre culturel de Copenhague. Dimanche un homme a tué deux personnes et blessé cinq autres au Danemark, dans un centre culturel puis dans une synagogue. L'auteur, âgé de 22 ans et déjà connu des services de police, a été abattu par la police dimanche matin.

A lire aussi ►►► Attaques à Copenhague : le tueur soupçonné d'avoir imité les attentats à Paris

 

Niels Ivar Larsen est journaliste pour le quotidien indépendant Information . Il était présent au centre culturel au moment de l'attaque. Il est toujours très ému et choqué, il a accepté de témoigner. Il raconte le débat de samedi sur la liberté d’expression au centre culturel. Après l’ambassadeur de France, c’est la Femen Inna Chevchenko qui prend la parole. Elle raconte ses rencontres avec Charb, de Charlie Hebdo, quand soudain : "Après cinq minutes dans son discours, subitemment il y a eu ces coups de feu d'une mitrailleuse, j'étais paralysé, tout le monde était paralysé ", raconte-t-il.

"Tout à fait irréel"

"Nous nous sommes rendus compte de ce qui était en train de se passer, moi je croyais que c'était comme un rêve, c'était vraiment tout à fait irréel ", ajoute-t-il. Il n'a pas entendu la personne mais seulement "son cri de haine, violent, haineux, en arabe je pense mais je n'ai pas pu déchiffrer les mots, pas Allahou akbar, quelque chose d'autre, de terrifiant, même plus terrifiant que les coups de feu ", ajoute-t-il.

"C'était un cauchemar" - Le témoignage de Niels Ivar Larsen, journaliste, sur place au moment de l'attaque du centre culturel à Copenhague

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.