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Attaques à Copenhague : le tueur soupçonné d'avoir imité les attentats à Paris

Le tireur de Copenhague aurait voulu imiter les attentats à Paris en janvier dernier. C'est en tout cas ce que pensent les enquêteurs après les fusillades de Copenhague qui ont fait deux morts samedi et dimanche dans la nuit.

Cécile Mimaut

Radio France

Publié le 15/02/2015 12:35 Mis à jour le 16/02/2015 13:36

Temps de lecture : 1 min

(La première attaque a eu lieu samedi après-midi contre ce centre culturel de Copenhague où se tenait un débat sur l'islamisme et la liberté d'expression © REUTERS/Liselotte Sabroe/Scanpix Denmark)

L'auteur présumé des fusillades qui ont visé samedi et dans la nuit un centre culturel et une synagogue à Copenhague aurait été tué vers 5h du matin dimanche. La police danoise n'a pas donné d'informations sur l'identité cet homme, dont on sait simplement qu'il avait entre 25 à 30 ans. Mais les premiers éléments de l'enquête laissent penser qu'il était "inspiré " par l'idéologie d'organisations comme l'État islamique, ont indiqué les enquêteurs à la presse dimanche matin.

"Il peut avoir été inspiré par la propagande militante islamiste diffusée par l'État islamique ou d'autres organisations terroristes", a déclaré Jens Madsen, des services de renseignement (PET), précisant que l'individu était connu de ces services.* Mais "nous n'avons de connaissance spécifique d'un voyage vers la Syrie ou l'Irak ", a-t-il ajouté. Les enquêteurs travaillent également sur "l'hypothèse selon laquelle la personne en question a pu être inspirée par les événements qui se sont déroulés à Charlie Hebdo à Paris* ", a indiqué Jens Madsen.

Le mode opératoire de la première attaque qui a visé samedi le centre culturel Krudttonden d'Ostebro, où se tenait un débat sur la liberté d'expression en présence de l'artiste suédois controversé Lars Vilks, auteur d'une caricature de Mahomet en 2007, présente en effet des similitudes avec celle perpétrée le 7 janvier dernier par les frères Kouachi contre l'hebdomadaire satirique français. Les assaillants avaient pénétré dans la salle de rédaction et y avaient ouvert le feu, assassinant douze personnes, avant de tuer un policier dans leur fuite. La seconde attaque dans la nuit de samedi à dimanche contre une synagogue de Copenhague rappelle là aussi celle d'Amédy Coulibaly le 9 janvier contre un supermarché casher Porte de Vincennes, qui avait fait quatre morts.