Hollande et Merkel veulent des sanctions pour les "actes inqualifiables" commis en Ukraine
A l’issue du Conseil des ministres franco-allemand, le président de la République et la Chancelière doivent aborder plusieurs points, notamment l'envoi d'une brigade franco-allemande au Mali.
Ce qu'il faut savoir
Angela Merkel et François Hollande président, mercredi 19 février, le 16e Conseil des ministres franco-allemand, à l'Elysée. Un déjeuner commun a réuni les deux gouvernements avant la conférence de presse, qui marque la fin des discussions franco-allemandes.
• La situation en Ukraine, où les affrontements entre le pouvoir et l'opposition pro-européenne ont fait au moins 25 morts depuis mardi, devrait s'imposer dans les discussions entre les chefs des diplomaties allemande et française.
• Présentée à Paris comme un "symbole fort", la décision la plus concrète devrait être l'officialisation du déploiement d'un contingent de 250 soldats de la brigade franco-allemande au Mali. Il interviendrait en juin pour soulager l'effort de l'armée française dans la région.
• Le second point de ce conseil est "l'Airbus de l'énergie", évoqué à la mi-janvier par François Hollande, qui imaginait alors "une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique".
François Hollande et Angela Merkel devraient aussi profiter de leurs entretiens pour coordonner leur politique économique avec une répartition des rôles qui semble bien définie. A l'Allemagne de profiter de ses 200 milliards d'euros d'excédents commerciaux engrangés en 2013 pour favoriser une relance de la consommation et à la France de résorber ses 60 milliards de déficits en devenant plus compétitive.