Attaque à Vienne : "Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme", promet le Premier ministre autrichien

Article rédigé par Violaine Jaussent
France Télévisions
Publié Mis à jour
Franceinfo lundi 2 novembre

Sebastian Kurz a annoncé, lundi soir, que l'armée allait être déployée dans la capitale pour permettre à la police de se concentrer sur la lutte antiterroriste.

Ce qu'il faut savoir

"Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme", a réagi le Premier ministre autrichien, Sebastien Kurz, après les fusillades survenues dans le centre de Vienne, lundi 2 novembre. Dénonçant une "attaque terroriste répugnante", le chancelier a salué la mort d'un assaillant et annoncé que l'armée allait être déployée dans la capitale pour permettre à la police de se concentrer sur la lutte antiterroriste. 

Ce direct est désormais terminé.

Un bilan encore provisoire. "Il y a plusieurs blessés, probablement aussi des morts", a indiqué le ministre autrichien de l'Intérieur. A ce stade, la police a confirmé la mort d'un passant et fait état de "plusieurs blessés", dont un policier.

Plusieurs auteurs impliqués ? "Nous pensons qu'il y a plusieurs assaillants", a affirmé le ministre de l'Intérieur à la presse. La police évoque "plusieurs suspects armés de carabines", dont l'un a été tué par des policiers rapidement intervenus sur place. 

Les habitants priés de rester chez eux. L'attaque a débuté à proximité de la principale synagogue de Vienne, fermée au moment des faits. Au total, six lieux ont été le théâtre de tirs à proximité, précise la police. Le métro ne s'arrête plus dans le centre de la capitale, bouclé par les forces de l'ordre, et les habitants sont invités à la prudence et à rester chez eux.

"Après la France, c'est un pays ami qui est attaqué", réagit Macron. "Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien frappé ce soir par un attentat au cœur de sa capitale, Vienne", a écrit le président français, sur Twitter. "Nous ne céderons rien", a-t-il assuré. Evoquant "une horrible attaque", le président du Conseil européen, Charles Michel, a affirmé que "l'Europe condamne avec force cet acte lâche qui viole la vie et nos valeurs humaines".

L'Autriche sur le point de se reconfiner. Les fusillades sont survenues en début de soirée, à quelques heures de l'entrée en vigueur d'un reconfinement de l'Autriche pour lutter contre la pandémie de Covid-19.