Crash du vol d'EgyptAir : les enquêteurs ont besoin de plus de temps pour pouvoir tirer des "conclusions"
L'Airbus A320 de la compagnie égyptienne, qui effectuait un vol entre Paris et Le Caire le 19 mai, est tombé en mer avec 66 personnes à bord, pour des raisons encore indéterminées.
Un délai supplémentaire. Les experts qui enquêtent sur le crash du vol d'EgyptAir, survenu en mer Méditerranée le 19 mai, ont besoin de plus de temps. Ils veulent continuer à analyser les informations avant de pouvoir tirer des "conclusions très élémentaires".
La piste d'un incendie
Les experts souhaitent comparer les informations extraites des cartes mémoires du Flight Data Recorder (FDR), qui conserve les diverses données de vol, avec les informations de l'enregistreur, qui capte les conversations et les bruits à l'intérieur du poste de pilotage. Ensuite, le but est d'"établir des corrélations temporelles", a déclaré, mardi 5 juillet, la commission d'enquête, dirigée par les Egyptiens.
Les cartes mémoire de l'enregistreur, tout comme celles de l'autre enregistreur, sont exploitables. Mais ces deux "boîtes noires" n'ont été recueillies qu'à la mi-juin. Avec leur exploitation, les enquêteurs espèrent ainsi connaître les raisons du crash de l'avion. Il y a quelques jours, ils avaient indiqué que l'analyse des débris de l'appareil laissaient penser à un incendie qui se serait déclenché à l'intérieur de l'appareil. Mais cette hypothèse n'est pas encore confirmée.
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