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Ecoutes : Paris et Berlin veulent changer les règles du jeu

Alors que le Guardian a révélé ce jeudi que 35 dirigeants de la planète avaient été mis sur écoute par la NSA, une initiative présentée par François Hollande et Angela Merkel pour trouver des règles communes sur le renseignement avec Washington a été soutenue dans la nuit de jeudi à vendredi par tous les Etats de l'Union européenne réunis à Bruxelles.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (BPA Agency Reuters)

La sortie de crise proposée par François Hollande et Angela Merkel consiste à créer un groupe ouvert aux autres Etats membres pour trouver des règles communes, une sorte de code de bonne conduite sur le renseignement avec Washington.

Trouver une solution "pour que cela ne se produise plus" (Van Rompuy)

"La
France et l'Allemagne veulent rechercher un contact bilatéral avec les
Etats-Unis pour trouver un compromis d'ici la fin de l'année
" sur
les activités des services secrets a affirmé de son côté  le président
du Conseil européen, Herman Van Rompuy. Ils doivent trouver "une solution pour que ce genre d'incidents ne se produise plus jamais".

"Il y a un coup d'arrêt à porter et des clarifications à exiger " a expliqué le président français qui donnait une conférence de presse, très tôt ce vendredi matin.

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Dans ses dernières révélations, le Guardian publie des
documents datant d'octobre 2006. A ce moment là, George Bush était alors à la Maison-Blanche et
Jacques Chirac à l'Elysée. "Ça peut viser des dirigeants qui m'ont précédé. Le Guardian ne donne pas les noms. Mais ce qui est en cause, ce n'est pas de savoir si tel ou tel dirigeant a été surveillé, c'est de savoir l'ampleur du système" a déclaré le président français. Et François Holande a jugé que les révélations de Snowden pourraient finalement s'avérer "utiles ", en conduisant à "plus d'efficacité" des services de renseignement et davantage de protection de la vie privée des citoyens.

Il a aussi assuré que cette initiative franco-allemande avait le soutien de tous les Etats européens. Le  communiqué diffusé à la fin du dîner de travail indique simplement que les Vingt-Huit "ont pris note "de l'initiative de Paris et Berlin.

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