En Russie, les incendies font craindre des retombées radioactives
Elle se situe à la frontière avec l'Ukraine et le Bélarus. En 1986, la région de Briansk avait été durement touchée par la catastrophe de Tchernobyl. Sol et végétaux avaient été irradiés, une pollution jamais disparue depuis. "Si un incendie s'y déclarait, des substances radioactives pourraient s'envoler avec la fumée et une nouvelle
zone polluée apparaîtrait", reconnaît le ministre des Situations d'urgence. Sergueï
Choïgou a beau affirmer que les autorités russes "surveillent attention" la région, la population ne cache pas son inquiétude.
Car pour le moment, les feux n'ont toujours pas été placés sous contrôle. Alors que l'ouest et le centre de la Russie étaient jusqu'à présent les régions les plus touchées, les incendies redoublent maintenant de vigueur également dans le sud-ouest du pays.
5.000 décès à Moscou imputables à la canicule
Le bilan humain s'est encore alourdi, passant de 48 à 50 morts hier. Sans compter les nombreuses personnes fragiles qui n'ont pas supporté la canicule et l'épaisse fumée : à Moscou, où le niveau de pollution est cinq fois supérieur à la normale, le nombre de morts a été en juillet 50% supérieur au mois de juillet 2009, avec près de 5.000 décès imputables directement à la chaleur.
Les autorités viennent de lancer un appel aux volontaires pour tenter de repousser les flammes qui sont désormais aux portes de Moscou.
_ De nombreux avions ont dû être déroutés.
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