Feuilleton : les contrées sauvages de l'Est (1/5)
L'Europe de l'Est regorge de trésors naturels que l'on connaît peu. France 2 a concocté un voyage inédit, bien loin des circuits touristiques, en Slovaquie, en Autriche ou encore en Pologne, où vivent les derniers bisons d'Europe.
France 2 part en expédition sur des terres méconnues, hors des sentiers battus, dans le grand froid, à la découverte des trésors naturels de l'Europe occidentale. Des sites sublimes dont nous n'avions jamais entendu parler : une mer intérieure parfois gelée en Autriche, des cascades glacées dans les montagnes de Slovaquie, des roches monumentales dans l'est de l'Allemagne ou encore cette forêt à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, le repère des derniers bisons d'Europe.
605 spécimens sur 105 km²
La forêt de Białowieża, en Pologne, est là où commence notre périple. Jaroslav est vétérinaire. Il prépare le repas de bisons. Au menu également, des céréales, des betteraves et du foin. Nous sommes dans une réserve naturelle bien clôturée, au cœur de la forêt. Les bisons sont facile à observer, car en captivité. Une dizaine d'animaux vivent ici paisiblement. La réserve a été créée il y a presque un siècle pour préserver les bisons, alors en voie d'extinction. Aujourd'hui, les plus gros mammifères d'Europe se portent très bien. Ces bisons passent toute leur vie dans les enclos.
Pour découvrir ceux qui vivent en liberté, Jaroslav nous emmène dans son 4x4. Après 20 minutes de route, au milieu de la forêt, il nous conduit vers de grands abris en bois remplis de foin. Ce sont les employés du parc qui l'apportent. Les bisons peuvent se servir librement. Il y aurait plus de 650 bisons à Białowieża. Problème : leur territoire s'étend sur 105 km². Soudain, juste devant nous, un bison rejoint une clairière où l'attend un deuxième animal. Cet habitant du coin sort son appareil photo et nous confirme que ces images sont inespérées. Maintenant, cap sur les montages de Slovaquie et leurs cascades gelées, idéales pour un peu d'escalade.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.