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François Hollande à Bruxelles pour parler budget et Mali

François Hollande face à la Commission européenne au complet. Une rencontre exceptionnelle a lieu ce mercredi à Bruxelles afin de discuter des réformes structurelles réclamées aux Français par l'Union européenne qui, de son côté, devrait alléger les contraintes budgétaires. Dans la foulée de cette importante réunion économique, l'Union européenne et la France doivent évoquer l'aide financière au Mali.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

À la suite d'une
discussion d'ampleur entre la France et la Commission européenne sur les
contraintes budgétaires, 80 États, dont la France et d'autres membres de
l'UE, doivent discuter, toujours à Bruxelles, de l'aide financière dédiée au Mali.

L'Union Européenne devrait
proposer plus de 500 millions d'euros d'aide pour le pays et la France 280
millions, au cours d'une conférence des bailleurs internationaux.

Le Mali évalue à deux
milliards d'euros le montant nécessaire à la reconstruction du pays qui subit une guerre civile depuis un an. Les troupes militaires françaises sont au Mali depuis
janvier afin de chasser les rebelles islamistes qui occupaient le nord du pays.

Financer des infrastructures

Une source diplomatique parisienne
évoque "un engagement d'à peu près 280 millions d'euros " pour la
France. Une dizaine de chefs
d'Etat doivent assister à cette conférence à Bruxelles, co-présidée par les
présidents français et malien, François Hollande et Dioncounda Traoré, et par
José Manuel Barroso.

Cet argent débloqué pour
deux ans, doit servir en autre chose, à financer des programmes d'éducation, de
santé, des infrastructures et de lutte contre la corruption.

Un simple effet d'annonce ?

Pour Mariétou Diaby, de
l'organisation humanitaire Oxfam au Mali, l'attention de la
communauté internationale ne doit pas se limiter à des questions de sécurité et
de terrorisme.

Par ailleurs, Oxfam France redoute un effet
d'annonce de la part du gouvernement français : avec une crainte, celle que "ces
280 millions d'euros ne soient qu'une simple addition de fonds déjà engagés,
mêlant prêts et subventions, et non un réel effort financier supplémentaire
pour appuyer la sortie de crise du Mali
."

 

 

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