Elections contestées en Géorgie : la France, l'Allemagne et la Pologne appellent à des "enquêtes transparentes" sur les "irrégularités"
La pression sur Tbilissi ne retombe pas. Les dirigeants de la France, de l'Allemagne et de la Pologne ont appelé, jeudi 7 novembre, à "mener rapidement des enquêtes transparentes" en Géorgie sur les "nombreuses irrégularités" rapportées lors des élections législatives du 26 octobre. Le camp pro-européen, annoncé perdant, a refusé de reconnaître les résultats officiels.
"Si la Géorgie ne change pas de cap en faisant preuve d'efforts concrets en matière de réforme (...), nous ne serons pas en mesure de soutenir l'ouverture de négociations d'adhésion à l'Union européenne avec ce pays", menacent le président Emmanuel Macron, le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre Donald Tusk dans cette déclaration conjointe.
Le vote a été remporté par la formation Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012. Celle-ci est accusée par ses détracteurs de dérive conservatrice et autoritaire prorusse et de vouloir éloigner la Géorgie de l'Union européenne et de l'Otan, ce qu'elle réfute. Le Kremlin a rejeté les accusations d'ingérence, tandis que l'UE et les Etats-Unis ont signalé des "irrégularités" et demandé des enquêtes. Lundi soir, des milliers de protestataires de l'opposition se sont rassemblés devant le Parlement géorgien à Tbilissi, pour la deuxième fois depuis l'annonce des résultats.
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