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Grèce: la voie est ouverte pour le 3ème plan d'aide

Les députés du Parlement grec ont adopté avec une large majorité le deuxième train de mesures exigées par les créanciers. La voie est maintenant ouverte pour les négociations sur un troisième plan d'aide.
Article rédigé par Marie Viennot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le Premier ministre grec a réaffirmé que son gouvernement devrait appliquer un accord "auquel nous ne croyons pas".  © Reuters/Yiannis Kourtoglou)

 Le Premier ministre grec a finalement limité ses pertes lors de ce second vote d'urgence du Parlement grec sur les réformes exigées par les créanciers comme préalable à tout début de négociation sur un troisième plan d'aide. 

Sur les 300 députés que compte la Vouli (le Parlement grec), 298 étaient présents, et 230 ont voté pour le texte de 977 pages. 63 députés ont voté contre et 5 se sont abstenus. 

Moins de défection chez Syriza

Pour ce vote, il y a eu moins de députés frondeurs que lors du premier vote. 36 députés de Syriza sur les 149 élus au Parlement ont fait défaut au Premier ministre, contre 39 la semaine dernière. 31 ont voté contre et 5 se sont abstenus. L'ancien ministre des finances Yanis Varoufakis fait partie de ces députés qui ont voté contre la semaine dernière et pour cette semaine. 

Pourtant, le texte présentait hier pouvait sembler plus difficile encore à adopter pour les députés de Syriza. Il prévoit notamment la possibilité d'expulser les Grecs de leur résidence principale en cas d'impayés sur leurs crédits immobiliers. 

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Contre toute attente Alexis Tsipras est ressorti plus fort et plus déterminé de cette nuit houleuse de débat au Parlement estime notre correspondante Angelique Kourounis. 

Alexis Tsipras a dit qu'il n'abandonnerait le gouvernement où la présence de la gauche est une garantie de la défense des intérêts du peuple
A la tribune, Alexis Tsipras a répété que son gouvernement devrait appliquer un accord "auquel nous ne croyons pas". 

"Nous avons été contraints à un difficile compromis (...) Nous avons été aux limites de notre économie et de notre système bancaire et aux limites de l'Europe où dominent des forces conservatrices obsédées par l'austérité", a dénoncé Alexis Tsipras 

Compte rendu de cette nuit de débat, avec notre reporter Geraldine Hallot.

6 heures de débat, le texte est passé grâce aux voix de l'opposition.
 

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