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Italie: le réveil du fascisme?

Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, le gardien de but du Milan AC évoque ses sympathies pour le fascisme. Christian Abbiati, 31 ans, estime que le fascisme n'est pas un tabou. Il ne partage pas les erreurs de l'alliance avec Hitler, mais pour le reste, ce sont des valeurs qui lui sont proches.
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Et ce n'est pas le premier joueur italien a ainsi rendre public sa sympathie pour l'extrème-droite. Il y a quelques années, dans le stade de Rome, Paolo Di Canio, l'ex-capitaine de la Lazio, avait effectué un salut fasciste devant ses supporters. Une déclaration qui intervient en tout cas dans un contexte politique tendu en Italie. Ces derniers jours des déclarations révisionnistes ont réveillé le débat fascisme/antifascisme. Ainsi le maire de Rome qui veut séparer le fascisme des lois raciales de 1938.
“Je ne considère pas et je n'ai jamais considéré le fascisme
comme le mal absolu. Le fascisme a été un phénomène plus
complexe ... Beaucoup de gens ont rejoint le fascisme en toute
bonne foi et je ne pense pas qu'on puisse parler de mal absolu à
leur sujet. Les lois raciales voulues sous le fascisme et
qui ont contribué à sa fin politique et culturelle étaient,
elles, le mal absolu..”

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