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L'accord conclu par les dirigeants de la zone euro entre mercredi et jeudi laisse les opinions publiques sceptiques.

L'opposition et l'opinion grecques montrent peu d'enthousiasme pour l'accord sur une décote de 50% de la dette. Leur crainte : voir s'abattre sur le pays enfoncé dans la crise de nouvelles mesures douloureuses.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Jeudi 27 octobre, les Grecs découvrent l'accord conclu entre les banques grecques et l'Allemagne et la France. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)

L'opposition et l'opinion grecques montrent peu d'enthousiasme pour l'accord sur une décote de 50% de la dette. Leur crainte : voir s'abattre sur le pays enfoncé dans la crise de nouvelles mesures douloureuses.

Le Premier ministre grec George Papandreou a estimé que cela rendait la dette "parfaitement supportable", mais les citoyens n'y voyaient pas matière à célébrer.

En Italie, Silvio Berlusconi a soumis aux dirigeants européens un plan qui inclut une réforme du système des retraites et un assouplissement du marché du travail. Le doute demeure sur la capacité de sa coalition à le faire accepter. La réforme viserait à faciliter les licenciements et, pour ce qui est des retraites, relèverait progressivement de 65 à 67 ans l'âge légal de départ d'ici 2026.

Les tensions au sein de la coalition et l'impopularité du gouvernement et de son président du Conseil rendent très difficile l'adoption de telles réformes. La Ligue du Nord, sans laquelle Berlusconi n'a pas la majorité parlementaire, s'est montrée très réticente à repousser l'âge de départ à la retraite et doute ouvertement de la capacité du gouvernement à aller au terme de la mandature, prévue en 2013. Les observateurs s'attendent à des élections anticipées au printemps prochain.

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