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La fille cadette du roi d'Espagne convoquée devant le juge pour "trafic d'influence"

L'infante Cristina est mise en cause dans le scandale de corruption qui éclabousse la monarchie espagnole depuis la fin 2011.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La fille cadette du roi d'Espagne, l'infante Cristina, à la National Gallery of Art à Washington (Etats-Unis), le 13 septembre 2011.  (NICHOLAS KAMM / AFP)

Rebondissement spectaculaire dans le scandale qui éclabousse la monarchie espagnole depuis la fin 2011. La fille cadette du roi Juan Carlos, l'infante Cristina, est convoquée le 27 avril devant un juge d'instruction des Baléares. Ce dernier l'a mise en cause dans l'enquête pour corruption visant son époux, Iñaki Urdangarin, a annoncé mercredi 3 avril une source judiciaire.

Francetv info revient sur ce que l'on sait de cette affaire.

De quoi est accusé le gendre du roi ?

Iñaki Urdangarin, un ancien champion de handball de 45 ans reconverti dans les affaires, est soupçonné d'avoir détourné plusieurs millions d'euros d'argent public, versés par les autorités régionales des Baléares et de Valence à l'institut Noos. Cette société de mécénat, qu'il a présidée entre 2004 et 2006, organisait des événements sportifs. Avec son associé, il aurait facturé des prestations fictives. 

Inculpé en décembre 2011, le duc de Palma a été entendu à deux reprises par les juges. Il dément toute malversation et prend le soin de dédouaner la famille royale et sa femme. L'ex-champion olympique affirme que cette dernière a été tenue à l'écart de ses activités. 

Pourquoi l'infante Cristina est-elle convoquée ?

Ce n'est pas l'avis du juge. L'infante Cristina, âgée de 47 ans, sera interrogée sur "un délit de trafic d'influence". Son nom est apparu récemment dans des courriers transmis au juge et à la presse par l'ex-associé d'Iñaki Urdangarin, Diego Torres.

Le quotidien El Mundo (article en espagnol) raconte ainsi que la défense de Diego Torres a remis au tribunal de Palma de Majorque un paquet de 30 courriers. Certains, affirme le journal, "détaillent comment le duc expliquait à son épouse les détails du fonctionnement et les affaires de l'Institut Noos puisqu'elle faisait partie de son comité de direction".

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