Brexit : la mise en garde du FMI
Les Britanniques s'exprimeront le 23 juin prochain sur leur volonté ou non de quitter l'UE. Après Barack Obama, c'est Christine Lagarde qui a voulu dissuader Londres d'un éventuel départ.
Dans un peu plus d'un mois, les Britanniques voteront le référendum du Brexit, pour savoir s'ils veulent ou non quitter l'Union européenne. Une éventualité qui inquiète le Fonds monétaire international : sa directrice Christine Lagarde a mis en garde Londres en expliquant qu'en cas de sortie de l'UE, "l'économie britannique pourrait souffrir d'une réduction de son PIB de près de 9,5%", rapporte Loïc de La Mornais, correspondant outre-Manche.
Double tranchant
C'est donc un nouvel acteur majeur de la scène internationale qui prend position, après Barack Obama il y a trois semaines qui prônait l'unité européenne. Mais cette initiative peut être "à double tranchant", commente le journaliste de France 2. "Peut-être que cela a fait la différence et qu'il a été entendu par bon nombre d'électeurs indécis, mais cela peut aussi avoir l'effet inverse". Des Britanniques interrogés ont ainsi exprimé en avoir marre "d'être sermonnés, pris de haut par ces grands dignitaires mondiaux".
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