Meurtre de Jo Cox au Royaume-Uni : la police étudie la piste d'extrême droite

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Une femme dépose des fleurs en hommage à la députée Jo Cox, le 16 juin 2016, à Londres (Royaume-Uni).  (KANAME MUTO / AP / SIPA)

La députée britannique Jo Cox a été brutalement tuée, jeudi 16 juin, près de Leeds (Royaume-Uni).

Ce qu'il faut savoir

Jo Cox, une députée travailliste pro-européenne, a été tuée jeudi 16 juin à Birstall, dans le centre du Royaume-Uni. La police a interpellé peu après son agression le tireur présumé, un homme de 52 ans identifié par les médias comme Thomas Mair. Ses motifs ne sont pas encore connus, mais il aurait crié "le Royaume-Uni d'abord" au moment du meurtre.

 La députée avait fait l'objet de récentes menaces, d'après la police britannique, qui a précisé que cette affaire était sans lien direct avec son meurtre. "Les policiers ont reçu un signalement de messages malveillants de la part de la députée Jo Cox, et un homme a été arrêté en mars 2016", explique la police. L'homme incriminé pour cette affaire n'est "pas l'homme placé en garde à vue" pour le meurtre sauvage de la députée.

 Le suspect a été identifié par les médias comme étant Thomas Mair, un homme de 52 ans. C'était "un partisan dévoué de l'Alliance nationale, qui a été pendant des dizaines d'années l'organisation néonazie la plus importante des Etats-Unis", a révélé le Southern Poverty Law Center sur son site internet (en anglais).  La police étudie bien la piste de l'extrême droite, a confirmé plus tard une source officielle.

 Le meurtre a provoqué la suspension immédiate de la campagne du référendum sur le Brexit. Elle ne devrait pas reprendre avant le week-end. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dès jeudi soir dans l'église Saint Peter's de Birstall pour une cérémonie en mémoire de la députée, et à Londres, devant le Parlement britannique.