Les dirigeants de l'UE se sont mis d'accord vendredi sur un mandat de négociations en vue du sommet de Copenhague
A première vue, les propos semblent encourageants. "L'Union européenne a une position forte" pour aller à la conférence mondiale de l'ONU, a déclaré Fredrik Reinfeldt qui préside l'Union européenne.
Mais les dirigeants n'ont pourtant pas voulu chiffrer leur contribution d'aide financière aux pays pauvres, dans l'attente des résultats du sommet.
Ils ont juste fixé l'objectif mondial de l'enveloppe à 100 milliards d'euros par an d'ici à 2020 pour aider les pays pauvres face au réchauffement climatique, dont une partie importante devra être financée par les pouvoirs publics.
C'est un "résultat calamiteux pour le climat", ont dénoncé les Verts au Parlement européen, accusant les chefs d'Etat et de gouvernement de refuser de mettre la main au portefeuille.
Les pays de l'Union ont trouvé par ailleurs un compromis pour faire en sorte que les pays d'Europe de l'Est, qui étaient réticents à payer, aient la possibilité de moins contribuer au sein de l'UE que les pays plus riches à l'Ouest. Ou d'obtenir des compensations, selon un diplomate. Toutefois, la formule exacte n'a pas été trouvée à ce stade et la résolution du problème renvoyée à plus tard. Un "groupe de travail" a été mis sur pied pour permettre à des experts de travailler sur le sujet et "de définir les détails du mécanisme", selon le compromis trouvé.
La position commune générale de l'Union européenne reprend par ailleurs des éléments déjà acceptés l'an dernier. Comme l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 20% d'ici 2020, et de 30% si un accord international ambitieux peut être trouvé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.