Les dirigeants européens d'accord sur la Grèce, moins sur le reste
Le dîner s'est achevé vers 1h30 du matin. Des heures de discussions lors de cette rencontre informelle entre les chefs d'Etat européens pour évoquer tous les sujets qui fâchent. Et si les échanges ont duré longtemps, "c'est que certains dirigeants parlent beaucoup" , a souri François Hollande à la sortie.
Le nouveau président français a pu avancer ses idées sur la croissance et marteler l'objectif de faire des efforts d'investissements au niveau européen. Une vision, semble-t-il, partagée par plusieurs pays.
Mais ce sommet, tout informel qu'il soit, a donné lieu à des frictions entre la France et l'Allemagne sur la question des Eurobonds. François Hollande souhaite que ce sujet soit inscrit au menu de l'Union européenne en vue du sommet du mois de juin, comme "une étape supplémentaire de l'intégration" . Une vision qui n'est pas partagée par la chancelière allemande Angela Merkel.
"Volonté" de voir la Grèce rester dans l'euro
En revanche le consensus s'est fait autour de la Grèce. Alors que des rumeurs de "plans" envisageant la sortie du pays de l'Euro ont circulé, les chefs d'Etat se sont voulus rassurants. Ils ont adopté un texte pour souligner leur "volonté" de voir la Grèce rester dans l'euro.
Lors de sa conférence de presse, François Hollande a expliqué avoir plaidé pour que les "fonds structurels européens puissent être rapidement mobilisés pour que la croissance de la Grèce puisse être encouragée".
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