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...Mais il pourrait se retirer. Le Premier ministre grec a obtenu la confiance des députés de justesse.

George Papandreou a appelé à la formation d"un gouvernement de transition et a déclaré qu"il était prêt à quitter ses fonctions. Le chef de l"opposition de droite a quant à lui de nouveau appelé à des élections anticipées.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le Premier ministre grec george Papandreou devant le Parlement le 4 novembre 2011 (LOUISA GOULIAMAKI/AFP)

George Papandreou a appelé à la formation d"un gouvernement de transition et a déclaré qu"il était prêt à quitter ses fonctions. Le chef de l"opposition de droite a quant à lui de nouveau appelé à des élections anticipées.

Le vote de confiance accordé à George Papandreou l"a été avec seulement trois voix d"avance, dans la nuit de vendredi à samedi. Peu de temps avant, George Papandreou a semblé préparer sa sortie, en s"affirmant prêt à quitter ses fonctions de Premier ministre. Il s"agit désormais pour le chef du gouvernement de former un cabinet de coalition, qui sera chargé de mettre en œuvre le plan de sauvetage défini la semaine dernière à Bruxelles. Pour cela, George Papandreou rencontre ce samedi le président grec Karolos Papoulias.

Ce bouleversement à la tête de l"Etat grec a été provoqué par l"annonce lundi d"un projet de référendum sur le dernier plan de sauvetage en date. Un projet finalement abandonné vendredi, mais qui a sérieusement fragilisé George Papandreou. L"opposition conservatrice a de nouveau réclamé samedi la tenue d"élections anticipées.

Le ministre des Finances à la tête du gouvernement?

Des élections qui n"auront pas lieu avant quelques mois. Selon plusieurs sources, Papandreou s'est mis d'accord avec son ministre des Finances Evangelos Venizelos pour quitter le pouvoir et lui laisser le soin de former le gouvernement de coalition. Venizelos aurait obtenu l'appui des dirigeants de plusieurs petits partis à la future coalition, dont un parti d'extrême-droite et un autre de centre-droit. Le parti conservateur, Nouvelle démocratie, n'y participera pas au motif que le Premier ministre a rejeté l'idée d'un gouvernement d'unité nationale. Le futur gouvernement aura pour objectif d'éviter une faillite du pays.

Depuis la révélation de l'étendue des déficits et de la dette publics après le retour au pouvoir des socialistes fin 2009, les Grecs ont dû subir une cure d'austérité drastique, mêlant hausses d'impôts, baisses de salaires et de pensions de retraite, privatisations et coupes claires dans les dépenses de l'Etat, en échange de l'aide financière de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Cette politique, qui a plongé le pays dans une profonde récession sans remettre suffisamment à niveau les comptes publics, a provoqué des grèves et des manifestations qui ont parfois dégénéré en violences.

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