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Crise en Ukraine : Joe Biden assure que les Etats-Unis "répondront énergiquement" à une invasion russe

Le président américain s'est entretenu dimanche avec son homologue ukrainien, pour réaffirmer le soutien de Washington à Kiev face à Moscou.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Joe Biden, le 1er septembre 2021 à Washington (Etats-Unis). (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

La guerre des mots continue. Le président américain Joe Biden a assuré à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d'un appel téléphonique dimanche 2 janvier, que les Etats-Unis et ses alliés "répondr[aie]nt énergiquement" si la Russie envahissait l'Ukraine. "Le président Biden a dit clairement que les Etats-Unis et ses alliés répondront énergiquement si la Russie envahit davantage l'Ukraine", a indiqué dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

Biden a également souligné l'engagement de Washington "au principe de 'rien à propos de vous sans vous'", faisant apparemment référence à la nécessité d'inclure l'Ukraine dans les négociations sur son propre avenir. "Nous apprécions l'indéfectible soutien à l'Ukraine", a réagi Zelensky sur Twitter. "Nous avons évoqué les actions conjointes de l'Ukraine, des Etats-Unis et de ses partenaires pour maintenir la paix en Europe et éviter une aggravation de la situation".

Des pourparlers en janvier

Les 9 et 10 janvier, Russie et Etats-Unis auront des pourparlers sur l'Ukraine à Genève. Menés par la vice-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman et son homologue russe Sergueï Riabkov, ils seront suivis le 12 janvier d'une rencontre Russie-Otan, puis le 13 janvier d'une réunion dans le cadre de l'OSCE.

Washington et ses alliés européens accusent Moscou de menacer l'Ukraine d'une nouvelle invasion, après celle de la Crimée en 2014, et d'avoir fomenté une guerre séparatiste pro-russe qui a éclaté la même année dans l'est. Quelque 100 000 soldats russes sont massés près de la frontière du pays. Pour Moscou, la sécurité de la Russie passe par l'interdiction de tout élargissement de l'Otan, perçue comme une menace existentielle, et la fin des activités militaires occidentales à proximité des frontières russes, zone qu'elle considère comme relevant de son aire d'influence.

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