Crise en Ukraine : "S'il devait y avoir une agression, la riposte sera là et le coût sera très élevé", affirme Emmanuel Macron
Le président français s'est exprimé mardi soir à Berlin, lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier allemand, Olaf Scholz. Ce direct est terminé.
Ce qu'il faut savoir
Alors que le monde scrute une potentielle offensive russe en Ukraine, Emmanuel Macron a mis en garde Moscou. "S'il devait y avoir une agression [de la Russie], la riposte sera là et le coût sera très élevé", a-t-il averti lors d'une conférence de presse commune à Berlin avec le chancelier allemand, Olaf Scholz. Le président français a par ailleurs annoncé qu'il aurait vendredi un entretien téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, après la visioconférence entre Occidentaux lundi. Ce direct est terminé. Retrouvez plus d'informations sur le sujet demain sur notre site.
Nouvelles manœuvres militaires russes. Les forces russes ont lancé une série de manœuvres dans le sud de la Russie et en Crimée, la péninsule annexée par la Russie en 2014. Elles impliquent 6 000 hommes, des navires, des chasseurs aériens et des bombardiers, explique l'armée russe.
Le démantèlement d'un groupe. Kiev a affirmé avoir démantelé un groupe préparant des actions sur son territoire pour le compte de Moscou. "Les organisateurs de la bande préparaient une série d'attaques armées contre des infrastructures" en coordination avec les "services spéciaux russes", détaille le service ukrainien de sécurité. La Russie n'a pas encore réagi à cette accusation.
Des soldats américains prêts au déploiement. Le Pentagone a annoncé lundi soir avoir placé jusqu'à 8 500 militaires en état d'alerte, sans avoir décidé de leur déploiement pour l'instant. Ils pourraient rejoindre la force de réaction rapide de l'Otan en cinq jours. La Russie a dénonce une nouvelle "exacerbation des tensions".
Washington et les Européens affichent leur cohésion. Une réunion en visioconférence a réuni lundi soir le président américain, Joe Biden, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, et plusieurs dirigeants européens, dont Emmanuel Macron. Selon la Maison Blanche, les dirigeants ont "souligné leur désir commun d'une résolution diplomatique". Les participants "ont été tous de l'avis qu'il appartient à la Russie d'entreprendre des initiatives visibles de désescalade", a commenté de son côté le chancelier allemand, Olaf Scholz.