Guerre en Ukraine : les dirigeants du G7 affichent leur unité et prévoient de nouvelles sanctions
Les Occidentaux ont déjà pris plusieurs volets de sanctions contre la Russie dont la guerre contre l'Ukraine est entrée dans son cinquième mois.
Ce qu'il faut savoir
Les dirigeants du G7 affichent leur unité. Face à un risque de "fatigue" du camp occidental, évoqué par Boris Johnson, Joe Biden a lancé un nouvel appel à l'unité du G7 et de l'Otan face à Moscou, dimanche 26 juin. Vladimir Poutine espérait "que, d'une manière ou d'une autre, l'Otan et le G7 se divisent. Mais nous ne l'avons pas fait et nous ne le ferons pas", a assuré le président américain.
Hôte du sommet, le chancelier allemand Olaf Scholz a également loué l'unité des alliés, à laquelle "Poutine ne s'attendait pas". Soucieux d'envoyer un signal fort de soutien à Kiev, Joe Biden et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont annoncé un embargo sur les importations d'or russe, avant même que la décision ne soit formalisée par l'ensemble du G7. Ce direct est désormais terminé.
Les bombardements de Kiev sont un acte de "barbarie" selon Biden. Le président américain a dénoncé les nouveaux bombardements russes qui ont visé Kiev, dimanche dans la matinée. Plusieurs explosions ont retenti, faisant un mort et au moins six blessés, dont quatre hospitalisés, selon le maire de la capitale. Parmi ces quatre personnes, se trouve "une fille de 7 ans", a précisé Vitaly Klitschko à des journalistes. Suivez notre direct.
Moscou assure avoir frappé une usine d'armement à Kiev. La Russie affirme avoir frappé dimanche une usine de production de missiles à Kiev. Moscou qualifie de "fake" les affirmations selon lesquelles elle a touché une zone résidentielle de la capitale ukrainienne. C'est l'usine d'armement Artiom qui, "en tant qu'infrastructure militaire, était la cible", a déclaré le ministère de la Défense russe dans un communiqué. Il a ajouté que les dégâts causés à un immeuble résidentiel voisin étaient dus à un missile ukrainien de défense anti-aérienne.
Boris Johnson opposé à une solution négociée "maintenant". Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a mis en garde dimanche Emmanuel Macron contre la tentation d'une solution négociée "maintenant" en Ukraine au risque de prolonger "l'instabilité mondiale", a rapporté Downing Street. Les deux dirigeants "ont convenu qu'il s'agissait d'un moment critique pour l'évolution du conflit et qu'il était possible de renverser le cours de la guerre", a précisé un porte-parole du gouvernement britannique, après leur entrevue en marge du sommet du G7 qui se tient en Bavière (sud de l'Allemagne).
L'Ukraine réclame plus d'armes et de sanctions contre Moscou. "Le sommet du G7 doit répondre par plus de sanctions contre la Russie et plus d'armes lourdes pour l'Ukraine", a exhorté sur Twitter Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, à la suite d'une frappe russe plus tôt dans la matinée sur un quartier résidentiel proche du centre de Kiev.