Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni envoie une équipe à la recherche des "preuves" de crimes de guerre
Les enquêteurs se rendront sur le terrain en mai pour recueillir "un large éventail de preuves, de déclarations de témoins, de preuves médico-légales et de preuves vidéo", a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères.
Ce qu'il faut savoir
Le Royaume-Uni enverra bientôt une équipe d'experts aider les enquêteurs ukrainiens et internationaux dans leurs investigations sur les atrocités commises depuis l'invasion russe, a annoncé vendredi 29 avril la ministres des Affaires étrangères britannique. Les enquêteurs se rendront en Ukraine en mai pour recueillir "un large éventail de preuves, de déclarations de témoins, de preuves médico-légales et de preuves vidéo", a-t-elle précisé. Ce direct est désormais terminé.
La France condamne les "frappes indiscriminées" qui ont visé Kiev durant la visite du chef de l'ONU Antonio Guterres. Sur son compte Twitter, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a ainsi exprimé sa "pleine solidarité avec le peuple ukrainien, ainsi qu'avec Antonio Guterres et Kiril Petkov [le Premier ministre bulgare] qui se trouvaient à proximité".
Une journaliste tuée. Les frappes aériennes qui ont visé la capitale jeudi dans la soirée ont fait au moins un mort. Il s'agit de la journaliste Vera Hyrych qui travaillait pour Radio Free Europe/Radio Liberty, rapporte l'un de ses collègues sur Twitter. La Russie a par ailleurs confirmé être à l'origine de ce bombardement et affirmé avoir "détruit les ateliers de l'entreprise spatiale Artiom".
Antonio Guterres "choqué" mais "en sécurité". La frappe qui a touché des immeubles de Kiev s'est produite alors que le secrétaire général de l'ONU était en visite dans la capitale ukrainienne. "Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales", a déclaré le président Volodymyr Zelensky, dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram.
Joe Biden demande 33 milliards de dollars. Cette nouvelle rallonge demandée par le président américain au Congrès servirait à fournir plus d'armes (tanks, pièces d'artillerie, véhicules blindés, armes antiaériennes...) mais aussi de la nourriture et des médicaments. Cet argent permettrait aussi de faire fonctionner les écoles et les hôpitaux, de payer les retraites et de venir en aide à des millions de réfugiés.