Guerre en Ukraine : Joe Biden refuse que les Etats-Unis envoient des avions de combat F-16 à l'Ukraine
Ce qu'il faut savoir
Le président américain Joe Biden a annoncé, lundi 30 janvier, que les Etats-Unis n'enverraient pas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine dans le cadre de sa guerre contre la Russie. "Non", a-t-il répondu de but en blanc lorsqu'un journaliste l'a interrogé à la Maison Blanche à ce sujet. De son côté, Emmanuel Macron s'est montré moins tranché sur la question. "Rien n'est interdit par principe", a-t-il répondu à La Haye, à propos d'éventuelles livraisons d'avions de chasse. Le président français a toutefois établi une liste de "critères" avant toute décision : une "demande formulée" par l'Ukraine, que cela ne "soit pas escalatoire" et "pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l'effort de résistance" et que "ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l'armée française". Ce direct est maintenant terminé.
La France et l'Australie vont fournir des obus à l'Ukraine. Les deux pays ont signé un accord lundi 30 janvier qui prévoit la livraison de "plusieurs milliers d'obus de 155 mm (...) fabriqués en commun", a fait savoir le ministre des Armées français, Sébastien Lecornu. Son homologue australien, Richard Marles, a parlé d'un "projet de plusieurs millions de dollars [australiens]", mentionnant une "nouvelle coopération entre les industries de défense australienne et française".
La France assure apporter l'aide militaire réclamée par Kiev. "Nous répondons aux besoins exprimés par les Ukrainiens", a affirmé Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Sur franceinfo, la diplomate a expliqué que "les besoins exprimés à la France de façon prioritaire" sont "les besoins en matière d'artillerie et de défense anti-aérienne" ainsi que "des munitions et des véhicules de l'avant blindé".
La présidence ukrainienne accuse le CIO de promouvoir l'invasion russe. "Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction", a écrit sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak. Car le CIO examine la possibilité d'autoriser la participation d'athlètes russes sous bannière neutre aux JO 2024. Selon lui, l'instance olympique "regarde avec plaisir la Russie détruire l'Ukraine".
Kiev dément toute avancée russe à Vougledar. Moscou a affirmé que ses troupes progressaient près de la ville, nouveau point chaud du front dans l'est de l'Ukraine, où les combats s'intensifient ces derniers temps. "L'ennemi n'a pas enregistré de succès et s'est replié. Nous n'avons pas perdu nos positions", a réagi un porte-parole de l'armée ukrainienne.