Guerre en Ukraine : de nouveaux bombardements dans la région russe de Belgorod font au moins deux morts, selon le gouverneur

Article rédigé par Juliette Campion, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des habitations détruites dans la région russe de Belgorod, le 23 mai 2023/ (BELGOROD REGION GOVERNOR / TELEGRAM)
La région frontalière de l'Ukraine est visée depuis plusieurs jours par des frappes d'une intensité sans précédent.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé.

La région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, de nouveau touchée par des bombardements. Au moins deux personnes sont mortes, rapporte samedi 3 juin le gouverneur, Viatcheslav Gladkov. Une "femme âgée" a été tuée par des tirs sur la localité de Novaïa Tavoljanka. Une autre femme a succombé à de "nombreuses blessures" d'éclats d'obus dans le village de Bezlioudovka. La région est visée depuis plusieurs jours par des frappes d'une intensité sans précédent. Au moins cinq civils ont été tués vendredi. 

"Nous sommes prêts pour la contre-offensive." Dans une interview au Wall Street Journal (en anglais), Volodymyr Zelensky a déclaré que l'Ukraine était prête à lancer sa contre-offensive, annoncée depuis des semaines. "Nous pensons fermement que nous allons réussir", a-t-il ajouté. La semaine dernière, le chef d'Etat avait toutefois déclaré que l'Ukraine avait besoin de "plus de temps" pour mettre en œuvre cette riposte destinée à reprendre aux Russes les territoires qu'ils occupent. 

Kiev à nouveau visée par des attaques de drones. La Russie multiplie depuis début mai les attaques de drones et de missiles sur la capitale ukrainienne, souvent de nuit, une tactique dénoncée par l'Ukraine comme visant à terroriser la population civile. Jeudi matin, au moins trois personnes, dont une enfant, ont été tuées à Kiev lors d'une de ces attaques.

L'adhésion de l'Ukraine à l'Otan en suspens. Volodymyr Zelensky a admis vendredi qu'une adhésion de son pays à l'Otan était "impossible" tant que la guerre était en cours. La veille, le président ukrainien avait appelé les dirigeants européens à ne plus avoir de "doutes" au sujet de l'entrée de Kiev au sein de l'alliance militaire.