Guerre en Ukraine : la Pologne va finalement dépêcher 2 000 soldats supplémentaires à sa frontière avec la Biélorussie

>> Ce direct est désormais terminé.

La Pologne enverra finalement 2 000 soldats supplémentaires pour prêter main-forte aux gardes-frontières sur la bordure avec la Biélorussie. "Il ne s'agira pas d'un renforcement de 1 000 soldats", a précisé mercredi 9 août Maciej Wasik, vice-ministre polonais de l'Intérieur, corrigeant une annonce faite mardi. Ce renforcement a été expressément demandé par les gardes-frontières, qui ont détecté ces derniers jours un grand nombre de tentatives de passages de migrants. Dans ce dossier, la Pologne accuse la Biélorussie, alliée de la Russie, de vouloir ainsi déstabiliser ce pays de l'UE.

Nouvelle attaque de drones ciblant Moscou. La défense aérienne russe a abattu deux engins de combat qui se dirigeaient vers la capitale russe, a annoncé son maire mercredi 9 août. L'un se situait "dans la zone de Domodedovo [au sud de la capitale], le second dans la zone de l'autoroute de Minsk", à l'ouest de Moscou, a précisé Sergueï Sobianine sur Telegram, sans mentionner l'origine des drones. "Pour le moment, il n'y a pas d'informations concernant des victimes" liées à la chute des appareils abattus, a-t-il ajouté. 

Explosion dans un entrepôt de produits pyrotechniques en Russie. L'incident s'est produit mercredi matin dans l'usine de Sergiev Posad, près de Moscou, selon l'agence russe Ria-Novosti. Sur les réseaux sociaux, des images de l'explosion montrent un impressionnant panache de fumée haut de plusieurs dizaines de mètres. Plus de 50 personnes ont été blessées et les bâtiments aux alentours ont été endommagés, rapportent les médias locaux au sujet de cette explosion dont les causes n'ont pas été communiquées.

Ankara met la pression sur les Occidentaux pour l'accord sur les céréales. La solution au transport des céréales ukrainiennes en mer Noire "dépend des pays occidentaux qui doivent tenir leurs promesses", a estimé mardi le président turc, Recep Tayyip Erdogan. "Je pense qu'une solution peut être trouvée", a-t-il ajouté, évoquant son récent échange téléphonique avec Vladimir Poutine. Ce dernier a refusé, mi-juillet, de prolonger l'accord, dont la Turquie et l'ONU étaient les garantes.